Tel un nouveau mode d’usage afin de révéler une nouvelle identité à un lieu ouvert à la vie de ses usagers, vers un autre mode d’écoute, tout en respectant les niveaux de bruits de l’espace sonore existant.Ce mode de perception oblige à se comporter de façon active et met en exergue la présence du son comme dimension constructive dans la prise de conscience de l’espace et des usagers qui y travaillent au quotidien. Même si le dispositif est fondamentalement non agressif pour les utilisateurs du lieu.
Le son devient un moyen de créer des liens entre la perception, les usages, les techniques de diffusion et la création sonore.
Une sculpture sonore et acoustique dans le hall de l’école Supérieure des Beaux Arts du Mans
Deux axes de diffusion : la surface et la hauteur. Au rez de chaussée, le dispositif de diffusion WFS, matérialisé par une barre de trente deux enceintes, distillera sur une surface ciblée de la surface du hall, une topologie originale en projection sonore. Elle permettra un jeu d’échanges basé sur une écoute en trois dimensions. Seul ou à plusieurs, elle sera un moyen de provoquer d’autre types d’échanges et de rassembler sur un périmètre souvent inutilisé dans un usage coutumier. Le hall sera alors théâtralisé en temps, en lieu social et en espace de partage ouvert aux usagers.
Echo-Logical Space V1.0 - ESBAM Le Mans, juin 2017
Diffusion indirecte, l’espace ouvert commun : Le puits sonore de l’école
Sur la hauteur du hall de l’ESBAM. Jeu de réflexion acoustique émanant grâce à certains type de sons du dispositif WFS. Ici le travail se fait sur l’acoustique par des jeux de fréquences et de réflexions du son. Les sons se déplacent, interfèrent et réfléchissent sur les parois, le tout, presque au seuil de l’audibilité.
Spectrogramme du son ambiant du hall avec les sonorités de Echo-Logical Space V1.0
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